jeudi 19 janvier 2017

L'agroforesterie

L’agroforesterie désigne les pratiques, nouvelles ou historiques, associant arbres, cultures et-ou animaux sur une même parcelle agricole, en bordure ou en plein champ.

Ces pratiques comprennent les systèmes agro-sylvicoles mais aussi sylvo-pastoraux, les pré-vergers (animaux pâturant sous des vergers de fruitiers)...


Diversifier la production des parcelles
Les arbres permettent de diversifier les services et sources de revenu sur l’exploitation : productions agricoles, bois d’œuvre, bois énergie, fruits, fourrage, litière, paillage…
                                                    
Restaurer la fertilité du sol
Les arbres restituent de la matière organique via les feuilles qui tombent au sol et la décomposition des racines : 40 % de la biomasse d’un arbre retourne au sol chaque année. Les racines structurent aussi le sol, facilitant son activité biologique. Ces apports améliorent donc la fertilité du système.

Les enjeux
Par-delà la conduite d’une parcelle agricole, l’agroforesterie s’inscrit dans des projets de territoires (énergie, alimentation…) :
      Gestion de l’eau à l’échelle des bassins versants
      Augmentation des besoins en bois / Compétition foncière
      Pérennité de l’apiculture (qualité et diversité des ressources)
      Continuité et corridors écologiques
      Loisirs et activités de pleine nature (chasse, pêche, randonnée, agri-tourisme…)


Le développement des techniques
Si les premiers projets de recherche en France consistaient surtout à réaliser des alignements d’arbres monospécifiques au milieu des cultures, l’agroforesterie telle qu’elle est reconnue et développée aujourd’hui intègre pleinement les haies et actualiser les savoirs-faire paysans. Son efficacité repose sur une grande diversité d’essences, de techniques, de types d’aménagement ou de tailles des arbres pour concilier production de biomasse et protection de l’environnement.

Plantations pluri-spécifiques / valorisation de l’existant en bordures et plein champ / régénération naturelle / restauration d’arbres têtards, introduction de bandes de taillis linéaires

Complémentaires à la gestion de l’arbre, les techniques de conservation des sols (techniques culturales simplifiées, couverts végétaux, semis directs..) miment le fonctionnement des écosystèmes naturels (prairie, forêt) et recréent de l’humus dans les sols. Objectifs des agriculteurs : réduction des intrants, limitation de l’érosion, diversité des débouchés.

Sur les parcelles du lycée, c’est donc pratiquement 1300 arbres qui ont été plantés (anciennes variétés fruitières)… Ces arbres vont permettre d’offrir de l’ombre aux volailles, de stopper les courants d’air devant les bâtiments bovins et d’améliorer le srendements en herbe des parcelles.

L'équipe du TNLA

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