L’agroforesterie désigne les pratiques, nouvelles ou
historiques, associant arbres, cultures et-ou animaux sur une même parcelle
agricole, en bordure ou en plein champ.
Ces pratiques comprennent les systèmes agro-sylvicoles mais
aussi sylvo-pastoraux, les pré-vergers (animaux pâturant sous des vergers de
fruitiers)...
Diversifier la production des parcelles
Les
arbres permettent de diversifier les services et sources de revenu sur
l’exploitation : productions agricoles, bois d’œuvre, bois énergie, fruits,
fourrage, litière, paillage…
Restaurer la fertilité du sol
Les
arbres restituent de la matière organique via les feuilles qui tombent au sol
et la décomposition des racines : 40 % de la biomasse d’un arbre retourne au
sol chaque année. Les racines structurent aussi le sol, facilitant son activité
biologique. Ces apports améliorent donc la fertilité du système.
Les enjeux
Par-delà
la conduite d’une parcelle agricole, l’agroforesterie s’inscrit dans des
projets de territoires (énergie, alimentation…) :
●
Gestion de l’eau à l’échelle des bassins versants
●
Augmentation des besoins en bois / Compétition foncière
●
Pérennité de l’apiculture (qualité et diversité des ressources)
●
Continuité et corridors écologiques
●
Loisirs et activités de pleine nature (chasse, pêche, randonnée,
agri-tourisme…)
Le développement des techniques
Si les
premiers projets de recherche en France consistaient surtout à réaliser des
alignements d’arbres monospécifiques au milieu des cultures, l’agroforesterie
telle qu’elle est reconnue et développée aujourd’hui intègre pleinement les
haies et actualiser les savoirs-faire paysans. Son efficacité repose sur une
grande diversité d’essences, de techniques, de types d’aménagement ou de
tailles des arbres pour concilier production de biomasse et protection de
l’environnement.
Plantations
pluri-spécifiques / valorisation de l’existant en bordures et plein champ /
régénération naturelle / restauration d’arbres têtards, introduction de bandes
de taillis linéaires
Complémentaires
à la gestion de l’arbre, les techniques de conservation des sols (techniques
culturales simplifiées, couverts végétaux, semis directs..) miment le
fonctionnement des écosystèmes naturels (prairie, forêt) et recréent de l’humus
dans les sols. Objectifs des agriculteurs : réduction des intrants, limitation
de l’érosion, diversité des débouchés.
Sur les parcelles du lycée, c’est donc pratiquement 1300
arbres qui ont été plantés (anciennes variétés fruitières)… Ces arbres vont
permettre d’offrir de l’ombre aux volailles, de stopper les courants d’air
devant les bâtiments bovins et d’améliorer le srendements en herbe des
parcelles.
L'équipe du TNLA
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